L’origine des moules de bouchot: La tradition de culture des moules sur bouchot date de 1235. L’histoire raconte qu’un irlandais, Patrick Walton, fit naufrage en 1235 dans la baie de l’Aiguillon. Seul rescapé, il s’installa à Esnandes et entreprit, pour vivre, de capturer des oiseaux à l’aide d’un filet particulier, le filet d’allouret, qui était tendu au dessus du niveau de la mer et maintenu par de grands piquets enfoncés dans la vase. Il s’aperçut bientôt que sur ces piquets se fixaient des moules dont la croissance et la qualité étaient supérieures à celles des moules sauvages. Il décida alors d’essayer de cultiver ces coquillages.
Dans cet objectif, il planta des lignes de pieux sur lesquels pourront se fixer et se développer les moules. Il donna aux pieux le nom de bouchots, mot d’origine celtique venant de bout, clôture, et de choat ou chot, en bois.
Les avantages de ce mode d’élevage: Un mode d’élevage singulier : élevage unique, sur pieux verticaux alignés L’exondation, une particularité : pieux découvrant tout ou partie au rythme des marées Les conséquences de ce mode d’élevage : une moule qui s’ouvre et se ferme en fonction de la marée, soit « musclée »
La moule de bouchot est connue pour sa faible empreinte carbone. Sa culture sans produit chimique la rend remarquable pour ses émissions de CO2 très faibles.
Nombre d’étapes de production sont manuelles, ce qui contribue à limiter l‘utilisation d‘énergie. La moule de bouchot est un produit durable et responsable, ce qui en fait un produit de choix pour les consommateurs soucieux de l‘environnement, en recherche de produits protéinés sains et de grande qualité nutritionnelle.